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Borsalino, bien plus qu’un simple couvre-chef

Borsalino, la petite histoire

C’est en 1857 que le chapelier italien, Giuseppe Borsalino conçoit pour la première fois un chapeau dont le feutre est fabriqué à partir de poils de lapin. Ainsi, le résultat gagne en finesse et en souplesse tout en conservant un maintien élégant.
Cette création ne mettra pas longtemps avant de dominer les scènes mondiales lors des différentes expositions universelles, incluant celle de Paris en 1900, et celle de Bruxelles en 1911 pour retourner à Paris en 1931.

Le Fedora, le coup de cœur de la maison Borsalino

Borsalino doit principalement son succès à son modèle Fedora qui aujourd’hui encore, continue de rayonner sur les têtes des stars. Mais avant de connaitre son heure de gloire, ce chapeau emblématique a d’abord été porté par Al Capone, puis par de nombreux acteurs américains, dont Cary Grant ou Humphrey Bogart qui le porte avec fierté dans Casablanca.
Mais c’est surtout en 1970 que le Borsalino sera lancé sur le plan mondial, notamment avec le film de Jacques Deray où l’on voyait deux gangsters des années 30 (le charismatique Belmondo et Alain Delon) arborer deux superbes Fedoras.

Le Borsalino sur toutes les têtes

Si le Borsalino faisait toute la différence dans les années 70, il a connu un petit moment de silence avant de revenir en force sur le plan de la mode pour couvrir toutes les têtes, qu’elles soient connues ou pas.
En quelques années à peine, ce chapeau est devenu un accessoire incontournable des modeuses aguerries ou des icônes trash, sans oublier les chanteurs de RNB ou des people moins extravertis.
Un engouement mondial qui s’explique surement par la grande facilité d’adaptation dont fait preuve le chapeau avec tous les types de personnalité et les morphologies.
Ainsi, il devient une pièce fétiche de certaines célébrités qui n’ont pas réussi à s’en défaire au fil des années, comme Johnny Hallyday, Sonia Rolland ou Guillaume Canet.
Mais les stars américaines ne sont pas non plus en reste. C’est pourquoi on retrouve souvent le Borsalino dans la garde-robe de Gwen Stefani, Brad Pitt ou le mannequin Kate Moss

Le Borsalino, dans toutes les versions

Le plus avec ce chapeau, c’est qu’il s’adapte parfaitement à tous les looks. Ce couvre-chef devient ainsi, l’accessoire modèle de toutes les fashionistas désirant une version chic ou dandy.
Pour la version chic, on préfère le Borsalino glamour en blanc ou crème. Ce chapeau assure ainsi un look ultra-classe et très féminin.
Pour la version dandy, il se marie parfaitement bien avec quelques pièces masculines comme le blazer ou le gilet sans manches. De quoi arborer un look rock subtil à l’instar de Johnny Depp.